La région d’Arequipa
Première étape en altitude, Arequipa et les environs constitueront notre « porte d’entrée » dans les Andes. Nous y découvrirons une ville à l’ambiance paisible (rien à voir avec Lima), un des canyons les plus profonds au monde et un lac salé perdu au milieu de nulle part.
Première étape en altitude, Arequipa et les environs constitueront notre « porte d’entrée » dans les Andes. Nous y découvrirons une ville à l’ambiance paisible (rien à voir avec Lima), un des canyons les plus profonds au monde et un lac salé perdu au milieu de nulle part.
Arequipa, la cité blanche
Arequipa, seconde ville du Pérou (1 285 000 hab), est surnommée La Cité Blanche, la plupart de ses monuments étant construits en pierre volcanique blanche (sillar), ce qui lui confère un cachet certain rappelant un peu les villes andalouses.
Trois volcans « veillent » sur la ville : le Pichu Pichu ou l’indien endormi qui trône à 5 664 m, le Chachani, lui aussi endormi qui culmine à 6 057 m et le Misti, Le Monsieur, qui lui est actif et qui, du haut de ses 5 825 mètres, est considéré comme le volcan le plus dangereux du pays.
Située à 2 300 m d’altitude Aréquipa bénéficie d’un climat très clément et dégage une ambiance d’une ville où il fait bon vivre. Aréquipéniens et touristes (nombreux) font ainsi fi des dangers sismiques. C’est avec la même nonchalance que nous avons découvert cette très belle cité où nous avons beaucoup apprécié flâner.
Arequipa, seconde ville du Pérou (1 285 000 hab), est surnommée La Cité Blanche, la plupart de ses monuments étant construits en pierre volcanique blanche (sillar), ce qui lui confère un cachet certain rappelant un peu les villes andalouses.
Trois volcans « veillent » sur la ville : le Pichu Pichu ou l’indien endormi qui trône à 5 664 m, le Chachani, lui aussi endormi qui culmine à 6 057 m et le Misti, Le Monsieur, qui lui est actif et qui, du haut de ses 5 825 mètres, est considéré comme le volcan le plus dangereux du pays.
Située à 2 300 m d’altitude Aréquipa bénéficie d’un climat très clément et dégage une ambiance d’une ville où il fait bon vivre. Aréquipéniens et touristes (nombreux) font ainsi fi des dangers sismiques. C’est avec la même nonchalance que nous avons découvert cette très belle cité où nous avons beaucoup apprécié flâner.
Le marché San Camilo
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Le couvent Santa Catalina
Notre coup de cœur reste le couvent Santa Catalina. Plus grand couvent au monde (2ha), il constitue une véritable cité au cœur de la ville. Ses nombreuses ruelles, maisons, patios, fontaines, places et ses murs aux couleurs ocre et indigo sont une invitation permanente à s’évader et y flâner est un vrai plaisir. Occupé depuis 1580, un monastère moderne y accueille encore des religieuses. |
Escapade au canyon de Colca
A environ 170 km au nord d’Arequipa, le canyon de Colca a longtemps été considéré comme le plus profond au monde. Ce record lui est désormais disputé par son voisin de Cotahuasi profond de 3 535 m.
La route pour y arriver depuis Arequipa monte jusqu’à 4 900 mètres d’altitude et offre un panorama aux ambiances très minérales (pas un arbre à l’horizon !). Au loin, plusieurs volcans dont le Sabancaya sont en activité. Le canyon offre des paysages tout aussi magnifiques mais différents avec une vallée encaissée bordée sur des kilomètres de terrasses aux contours sinueux, un vrai patchwork ! Les condors règnent ici en maîtres des lieux. Les voir planer reste un spectacle de toute beauté. Par contre à défaut d’être correctement équipé côté objectif, la chasse aux clichés n’a rien donné !
A environ 170 km au nord d’Arequipa, le canyon de Colca a longtemps été considéré comme le plus profond au monde. Ce record lui est désormais disputé par son voisin de Cotahuasi profond de 3 535 m.
La route pour y arriver depuis Arequipa monte jusqu’à 4 900 mètres d’altitude et offre un panorama aux ambiances très minérales (pas un arbre à l’horizon !). Au loin, plusieurs volcans dont le Sabancaya sont en activité. Le canyon offre des paysages tout aussi magnifiques mais différents avec une vallée encaissée bordée sur des kilomètres de terrasses aux contours sinueux, un vrai patchwork ! Les condors règnent ici en maîtres des lieux. Les voir planer reste un spectacle de toute beauté. Par contre à défaut d’être correctement équipé côté objectif, la chasse aux clichés n’a rien donné !
Petite virée au salar de Las Salinas
A plus de 2 heures de route d’Arequipa, dans la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca, se trouve le lac de Las Salinas qui, comme son nom l’indique, est un lac salé ou salar (uniquement alimenté par les eaux pluviales).
Nous sommes ici très loin des lieux touristiques et, bien que nous ayons fait la route avec 4 autres voyageurs, le sentiment d’être seuls au monde est prégnant, accentué par l’altitude (4 300m) et la dimension désertique des lieux.
Les paysages sont magnifiques et dignes d’une carte postale : ciel bleu, lac asséché en cette période apparaissant comme une mer de sel renvoyant par réverbération la lumière, reflets des montagnes et volcans au loin, flamants roses, lamas, alpagas et vigognes. On en prend plein les mirettes, éblouissant !
Notre chauffeur nous apprend que seules les communautés vivant autour du lac ont le droit d’en exploiter le sel et le bore qui lui est revendu à une entreprise canadienne pour l’industrie métallurgique. Ce pillage des ressources naturelles et minières à travers les concessions vendues aux entreprises étrangères est une véritable plaie pour ce pays et plus largement ceux d’Amérique latine. Les mécanismes dénoncés en 1971 par Eduardo Galeano dans Les veines ouvertes de l’Amérique latine semblent malheureusement toujours à l’œuvre.
A plus de 2 heures de route d’Arequipa, dans la réserve nationale Salinas y Aguada Blanca, se trouve le lac de Las Salinas qui, comme son nom l’indique, est un lac salé ou salar (uniquement alimenté par les eaux pluviales).
Nous sommes ici très loin des lieux touristiques et, bien que nous ayons fait la route avec 4 autres voyageurs, le sentiment d’être seuls au monde est prégnant, accentué par l’altitude (4 300m) et la dimension désertique des lieux.
Les paysages sont magnifiques et dignes d’une carte postale : ciel bleu, lac asséché en cette période apparaissant comme une mer de sel renvoyant par réverbération la lumière, reflets des montagnes et volcans au loin, flamants roses, lamas, alpagas et vigognes. On en prend plein les mirettes, éblouissant !
Notre chauffeur nous apprend que seules les communautés vivant autour du lac ont le droit d’en exploiter le sel et le bore qui lui est revendu à une entreprise canadienne pour l’industrie métallurgique. Ce pillage des ressources naturelles et minières à travers les concessions vendues aux entreprises étrangères est une véritable plaie pour ce pays et plus largement ceux d’Amérique latine. Les mécanismes dénoncés en 1971 par Eduardo Galeano dans Les veines ouvertes de l’Amérique latine semblent malheureusement toujours à l’œuvre.
Et maintenant, en route pour
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