La région de Huancavelica
Notre séjour touche à sa fin. Nous avons quitté Cusco pour Lima (22 heures de bus dans des paysages magnifiques, mais c’est long !) d’où nous repartons aussitôt au cœur des Andes pour l’une des régions les plus pauvres du pays : Huancavelica.
Auparavant il nous faut atteindre la ville de Huancayo où nous passerons les fêtes de la Toussaint. Et pour ce faire, nous avons choisi un nouveau moyen de locomotion : le train. Et quel train ! Ici ils l’appellent el tren Macho, c’est en effet, d’un certain point de vue, assez viril.
De belles surprises et rencontres nous attendaient au bout de cette ultime escapade andine en guise de récompense pour ces longues heures de train, de voiture et de bus.
Auparavant il nous faut atteindre la ville de Huancayo où nous passerons les fêtes de la Toussaint. Et pour ce faire, nous avons choisi un nouveau moyen de locomotion : le train. Et quel train ! Ici ils l’appellent el tren Macho, c’est en effet, d’un certain point de vue, assez viril.
De belles surprises et rencontres nous attendaient au bout de cette ultime escapade andine en guise de récompense pour ces longues heures de train, de voiture et de bus.
Premier aperçu des paysages de ces contrées
El tren Macho
Le train Macho, seconde ligne ferroviaire la plus haute au monde, 4 818m excusez du peu, est un train mythique. C’est aussi et d’abord une prouesse technique : dénivelé de 4 818m pour un trajet de 335km, 69 tunnels, 58 ponts, 1 154 virages et de nombreux passages en zigzags là où la pente est trop raide. Achevée en 1908 en vue d’acheminer les minéraux depuis les mines d’altitude vers le port de Callao à Lima, la construction de cette ligne ferroviaire aura duré 38 ans, soit un peu moins de 9 km par an. Le tribut humain de ce projet fou fut malheureusement à la hauteur de sa démesure, près de 2 000 ouvriers y laisseront leur vie.
Son exploitation à des fins économiques durera jusque dans les années 1980. Devenue une cible stratégique pour les mouvements révolutionnaires sanglants des années noires du Pérou, la ligne fut fermée en 1991. Sa réouverture dans les années 2000 ne se fera qu’autour d’une vocation touristique, le transport des minéraux se faisant désormais par camion.
Cette petite virée ferroviaire offre un aperçu grandiose des paysages andins et nous en avons pris plein les mirettes. Paysages malheureusement par endroits saignés à blanc par les (nombreuses) mines qui poursuivent inexorablement leur travail de sangsue.
Alors les voyageurs en partance pour Huancayo sont priés de regagner leur wagon. Attention au départ ! Et c’est parti pour 14 heures de montée à un rythme de sénateur.
Le train Macho, seconde ligne ferroviaire la plus haute au monde, 4 818m excusez du peu, est un train mythique. C’est aussi et d’abord une prouesse technique : dénivelé de 4 818m pour un trajet de 335km, 69 tunnels, 58 ponts, 1 154 virages et de nombreux passages en zigzags là où la pente est trop raide. Achevée en 1908 en vue d’acheminer les minéraux depuis les mines d’altitude vers le port de Callao à Lima, la construction de cette ligne ferroviaire aura duré 38 ans, soit un peu moins de 9 km par an. Le tribut humain de ce projet fou fut malheureusement à la hauteur de sa démesure, près de 2 000 ouvriers y laisseront leur vie.
Son exploitation à des fins économiques durera jusque dans les années 1980. Devenue une cible stratégique pour les mouvements révolutionnaires sanglants des années noires du Pérou, la ligne fut fermée en 1991. Sa réouverture dans les années 2000 ne se fera qu’autour d’une vocation touristique, le transport des minéraux se faisant désormais par camion.
Cette petite virée ferroviaire offre un aperçu grandiose des paysages andins et nous en avons pris plein les mirettes. Paysages malheureusement par endroits saignés à blanc par les (nombreuses) mines qui poursuivent inexorablement leur travail de sangsue.
Alors les voyageurs en partance pour Huancayo sont priés de regagner leur wagon. Attention au départ ! Et c’est parti pour 14 heures de montée à un rythme de sénateur.
La route des miroirs
A plus de 5000 m d'altitude, l'une des routes les plus hautes du Pérou et parmi les plus beaux paysages de notre séjour.
A plus de 5000 m d'altitude, l'une des routes les plus hautes du Pérou et parmi les plus beaux paysages de notre séjour.
Le long de la route des miroirs
José est heureux de nous faire découvrir la titanka ou puya de Raimondii en fleur. Elle ne fleurit qu'une fois avant de mourir au bel âge de 70 à 100 ans ; Et quelle floraison : 9 mètre de haut et environ 20 000 fleurs !
José est heureux de nous faire découvrir la titanka ou puya de Raimondii en fleur. Elle ne fleurit qu'une fois avant de mourir au bel âge de 70 à 100 ans ; Et quelle floraison : 9 mètre de haut et environ 20 000 fleurs !
El pueblo antiguo de Choclococha au bord du lac du même nom
La mine de Santa Barbara (mercure) appelée ici la mina de la muerte
Retour à Lima en bus
Parallèle au trajet du train, l'itinéraire Huancayo-Lima en bus nous permettra de compléter l'album photos mais aussi d'approcher d'un peu plus près les réalités de l'exploitation minière et des dangers de la route.
Parallèle au trajet du train, l'itinéraire Huancayo-Lima en bus nous permettra de compléter l'album photos mais aussi d'approcher d'un peu plus près les réalités de l'exploitation minière et des dangers de la route.
Avant de se quitter, nous vous proposons un petit best-of des
|